Satanées ampoules! Elles ne nous laisseront jamais tranquilles. Mon article tombe à propos, car j'ai justement découvert avec délice hier qu'une merveilleuse cloque était apparue sur ma voûte plantaire. La faute à mes nouvelles chaussures, à tous les coups.
Du coup, je me suis demandée... Mais comment les ampoules viennent-elles embêter notre peau si sensible?
Les ampoules portent un nom plus sérieux: les phlyctènes. Avec un nom pareil, ce ne sont pas des lumières (ah ah). Bref, elles apparaissent lorsque nous enfilons nos baskets sans prendre la peine de mettre des chaussettes, lorsque nous essayons de nouvelles chaussures (je suis là pour l'attester), lorsque nous testons nos muscles brachiales sur la barre (avec les fameuses tractions), et même lorsque nous cuisinons ou ratissons (le manche en bois de certaines cuillères et râteaux sont particulièrement efficaces). Vous l'aurez compris, les zones privilégiées des ampoules sont nos mains et nos pieds.
Ces frottements répétés irritent la peau, et l'échauffent. Cela provoque... une séparation du derme et de l'épiderme! Mama mia! Qu'est-ce que cela peut bien vouloir dire?
Ces frottements ont pour conséquence de décoller l'épiderme du derme,
qui sont des couches de la peau (voir schéma). L'espace qui se forme est alors
rempli de liquide interstitiel, la lymphe (ce n'est pas du pus, non non!). L'échauffement favorise également la production de ce liquide, qui est une sécrétion naturelle qui enveloppe les cellules et permet
d'évacuer leurs déchets, entre autres. La lymphe de l'ampoule est appelée exsudat. C'est une façon de protéger le derme de l'irritation provoquée par le frottement.
Vous avez compris le principe... La lymphe, toute à sa joie de cette occasion inespérée, s'engouffre dans l'espace créé par le décollement de l'épiderme, et plus le frottement est long, plus la production de lymphe augmente, et plus la cloque sera grosse... et une jolie ampoule apparait... Le mieux est d'attendre que l'ampoule régresse d'elle-même (au bout de 12 jours, elle doit normalement disparaitre), car percer les cloques favorise les infections, et met la peau à vif...
Encore une fois, la science triomphe de nos mystères quotidiens!
dimanche 21 avril 2013
lundi 15 avril 2013
Pourquoi les jumeaux?
Je me suis toujours demandé... D'où viennent les jumeaux, à la fin? Pourquoi il arrive qu'une femme puisse donner naissance à deux enfants en même temps? Pourquoi?? Je vais nous éclairer.
La naissance de jumeaux ne représente que 3% des naissances totales en France, malgré l'augmentation de ce taux provoqué par les traitements contre la stérilité. Nous avons coutume de parler de « vrais » et de « faux » jumeaux. Cependant, la réalité est un peu plus complexe que cela. Vous serez bientôt incollable sur cette grande aventure.
Lors de la fécondation, une cellule-oeuf, ou zygote, se forme, fusion d'un ovule avec un spermatozoïde (photo ci contre). Dans le cadre d'un développement « normal », le zygote devient un embryon puis un fœtus, et donne un enfant unique. Cependant, il arrive, sans que l'on sache vraiment pourquoi, que le zygote se divise en deux, sans explication. Toutefois, afin de mieux appréhender l'origine gémellaire, un petit retour sur les étapes franchies par le zygote s'impose.
L'ovaire éjecte un ovule (1), qui entre dans la trompe: c'est l'ovulation. Lors de la fécondation, un spermatozoïde pénètre dans l'ovule (2). Le zygote obtenu se divise à un rythme rapide (3 et 4) et poursuit son ascension vers l'utérus (5), où il se fixe à la membrane utérine (6) pour se développer: c'est la nidation.
Sept jours se sont déjà écoulés. Le zygote a déjà passé plusieurs stades: la cellule-œuf est devenue morula (« petite mûre ») après plusieurs divisions cellulaires, puis blastocyste: les cellules extérieures (trophoblastes) évolueront en placenta, et la cavité du blastocyste (blastocèle) accueillera le liquide amniotique tandis que la masse cellulaire interne deviendra l'embryon.
Kwoiiii?? Bon, regardez le schéma.
Le schéma ci-dessous explicite un peu l'environnement du bébé. A savoir que:
On parle d'embryon pendant les deux premiers mois de la grossesse, de la première division de la cellule-œuf à la formation des premiers organes et des membres. L'embryon en passe de devenir fœtus est long de quelques centimètres, son cœur bat, il commence à bouger, mais son cerveau n'est pas du tout « construit ».
Au début du troisième mois, l'embryon prend officiellement le titre de fœtus. Jusqu'à l'accouchement, il grandit, grossit, et ses organes deviennent peu à peu fonctionnels.
Toutes ces notions en tête, nous pouvons désormais aborder la question des jumeaux plus sereinement. Cependant, il nous faudra diviser cette sous partie en deux points distincts: les vrais et les faux jumeaux. En effet, les vrais jumeaux résultent d'un clivage de la cellule œuf en deux sans que l'on sache pourquoi, alors que les faux jumeaux apparaissent lorsque la femme expulse deux ovules au lieu d'un, et qu'une fécondation a lieu dans chacun d'eux. Explications.
Les faux jumeaux
Scientifiquement appelés jumeaux dizygotes, les faux jumeaux sont, physiquement, aussi différents qu'un frère et une sœur. Ils représentent environ 75% des grossesses gémellaires.
En principe, les ovaires délivrent un ovule par mois. Cependant, il leur arrive d'en extraire deux, qui seront alors fécondés par deux spermatozoïdes différents, généralement au cours du même rapport sexuel. Les deux cellules-œufs poursuivent donc leur chemin jusqu'à la muqueuse utérine, où elles s'implantent. Chaque embryon développe son propre placenta, et sa propre poche amniotique. On parle alors de grossesse bichoriale biamniotique (deux placentas et deux poches amniotiques). Les deux embryons grandissent côte à côte, avec leurs propres annexes, sans aucune communication entre eux.
A la naissance, les jumeaux dizygotes sont aussi différents que des enfants issus de la même fratrie, puisqu'ils proviennent d'ovules et de spermatozoïdes différents, et ont donc un patrimoine génétique distinct.
Les vrais jumeaux
Les vrais jumeaux, ou jumeaux monozygotes, représentent 25% des grossesses gémellaires. Les vrais jumeaux proviennent de la même cellule-œuf, donc du même ovule et du même spermatozoïde. Normalement, et dans 97% des cas, le zygote ainsi formé ne donne qu'un seul embryon. Cependant, à un moment donné, et sans raison apparente, ce zygote va se diviser en deux et donner deux embryons: on parle alors de vrais jumeaux. En fonction de la date de clivage, on obtient alors plusieurs cas de figures différentes de développement gémellaire, qui peuvent parfois représenter un risque pour les futurs bébés.
Le schéma ci-dessus montre les différentes possibilités qui peuvent apparaître lors du clivage du zygote. Tout est en fonction de quand s'effectue la division de la cellule-œuf en deux.
Si le zygote se divise sous moins de trois jours, comme ce dernier ne s'est pas encore implanté dans la muqueuse utérine, on retrouve le cas des jumeaux dizygotes, c'est-à-dire que, chacun de leur côté, les jumeaux se développent avec leur propre placenta et poche amniotique. Cela arrive dans 30% des cas.
En revanche, et ce pour 70% des cas, si le clivage a lieu entre trois et sept jours, la grossesse est monochoriale biamniotique, c'est-à-dire que le zygote a formé son placenta avant de se diviser: les embryons possèdent donc le même placenta mais des poches amniotiques différentes. Dans 1% des cas, lorsque la division du zygote s'effectue tardivement, environ huit jours après la fécondation, les embryons héritent des mêmes annexes (placenta et poche amniotique).
Lorsque le clivage arrive très tardivement, ce qui est extrêmement rare, l'embryon, qui a commencé à se développer, reste « collé » par un membre sur l'autre embryon (généralement le thorax): il y a ainsi formation de siamois.
Et les jumeaux furent!
J'espère que c'est plus clair, maintenant!
La naissance de jumeaux ne représente que 3% des naissances totales en France, malgré l'augmentation de ce taux provoqué par les traitements contre la stérilité. Nous avons coutume de parler de « vrais » et de « faux » jumeaux. Cependant, la réalité est un peu plus complexe que cela. Vous serez bientôt incollable sur cette grande aventure.
Lors de la fécondation, une cellule-oeuf, ou zygote, se forme, fusion d'un ovule avec un spermatozoïde (photo ci contre). Dans le cadre d'un développement « normal », le zygote devient un embryon puis un fœtus, et donne un enfant unique. Cependant, il arrive, sans que l'on sache vraiment pourquoi, que le zygote se divise en deux, sans explication. Toutefois, afin de mieux appréhender l'origine gémellaire, un petit retour sur les étapes franchies par le zygote s'impose.
L'ovaire éjecte un ovule (1), qui entre dans la trompe: c'est l'ovulation. Lors de la fécondation, un spermatozoïde pénètre dans l'ovule (2). Le zygote obtenu se divise à un rythme rapide (3 et 4) et poursuit son ascension vers l'utérus (5), où il se fixe à la membrane utérine (6) pour se développer: c'est la nidation.
Sept jours se sont déjà écoulés. Le zygote a déjà passé plusieurs stades: la cellule-œuf est devenue morula (« petite mûre ») après plusieurs divisions cellulaires, puis blastocyste: les cellules extérieures (trophoblastes) évolueront en placenta, et la cavité du blastocyste (blastocèle) accueillera le liquide amniotique tandis que la masse cellulaire interne deviendra l'embryon.
Kwoiiii?? Bon, regardez le schéma.
Le schéma ci-dessous explicite un peu l'environnement du bébé. A savoir que:
- le placenta désigne un organe d'échanges entre le fœtus et sa mère. Il est formé par l' « enracinement » des trophoblastes dans la muqueuse utérine. Il permet notamment l'apport d'oxygène et de nutriments à l'embryon, qui les reçoit grâce au fameux cordon ombilical. Le placenta a également le rôle d'évacuer les déchets cellulaires produits par le fœtus, notamment le CO2.
- le liquide amniotique, contenu dans le sac amniotique, est un liquide stérile, clair et aqueux dans lequel baigne l'embryon puis le fœtus tout au long de la grossesse. Ce liquide le protège des chocs et des bruits extérieurs, et lui permet de se mouvoir sans risques. Son volume maximal est de 1 litre. L'expression « perdre les eaux » désigne en réalité l'écoulement de ce liquide suite aux contractions de l'utérus, qui lubrifie ainsi les voies génitales et facilite la naissance du nouveau-né.
On parle d'embryon pendant les deux premiers mois de la grossesse, de la première division de la cellule-œuf à la formation des premiers organes et des membres. L'embryon en passe de devenir fœtus est long de quelques centimètres, son cœur bat, il commence à bouger, mais son cerveau n'est pas du tout « construit ».
Au début du troisième mois, l'embryon prend officiellement le titre de fœtus. Jusqu'à l'accouchement, il grandit, grossit, et ses organes deviennent peu à peu fonctionnels.
Toutes ces notions en tête, nous pouvons désormais aborder la question des jumeaux plus sereinement. Cependant, il nous faudra diviser cette sous partie en deux points distincts: les vrais et les faux jumeaux. En effet, les vrais jumeaux résultent d'un clivage de la cellule œuf en deux sans que l'on sache pourquoi, alors que les faux jumeaux apparaissent lorsque la femme expulse deux ovules au lieu d'un, et qu'une fécondation a lieu dans chacun d'eux. Explications.
Les faux jumeaux
En principe, les ovaires délivrent un ovule par mois. Cependant, il leur arrive d'en extraire deux, qui seront alors fécondés par deux spermatozoïdes différents, généralement au cours du même rapport sexuel. Les deux cellules-œufs poursuivent donc leur chemin jusqu'à la muqueuse utérine, où elles s'implantent. Chaque embryon développe son propre placenta, et sa propre poche amniotique. On parle alors de grossesse bichoriale biamniotique (deux placentas et deux poches amniotiques). Les deux embryons grandissent côte à côte, avec leurs propres annexes, sans aucune communication entre eux.
A la naissance, les jumeaux dizygotes sont aussi différents que des enfants issus de la même fratrie, puisqu'ils proviennent d'ovules et de spermatozoïdes différents, et ont donc un patrimoine génétique distinct.
Les vrais jumeaux
Les vrais jumeaux, ou jumeaux monozygotes, représentent 25% des grossesses gémellaires. Les vrais jumeaux proviennent de la même cellule-œuf, donc du même ovule et du même spermatozoïde. Normalement, et dans 97% des cas, le zygote ainsi formé ne donne qu'un seul embryon. Cependant, à un moment donné, et sans raison apparente, ce zygote va se diviser en deux et donner deux embryons: on parle alors de vrais jumeaux. En fonction de la date de clivage, on obtient alors plusieurs cas de figures différentes de développement gémellaire, qui peuvent parfois représenter un risque pour les futurs bébés.
Le schéma ci-dessus montre les différentes possibilités qui peuvent apparaître lors du clivage du zygote. Tout est en fonction de quand s'effectue la division de la cellule-œuf en deux.
Si le zygote se divise sous moins de trois jours, comme ce dernier ne s'est pas encore implanté dans la muqueuse utérine, on retrouve le cas des jumeaux dizygotes, c'est-à-dire que, chacun de leur côté, les jumeaux se développent avec leur propre placenta et poche amniotique. Cela arrive dans 30% des cas.
En revanche, et ce pour 70% des cas, si le clivage a lieu entre trois et sept jours, la grossesse est monochoriale biamniotique, c'est-à-dire que le zygote a formé son placenta avant de se diviser: les embryons possèdent donc le même placenta mais des poches amniotiques différentes. Dans 1% des cas, lorsque la division du zygote s'effectue tardivement, environ huit jours après la fécondation, les embryons héritent des mêmes annexes (placenta et poche amniotique).
Lorsque le clivage arrive très tardivement, ce qui est extrêmement rare, l'embryon, qui a commencé à se développer, reste « collé » par un membre sur l'autre embryon (généralement le thorax): il y a ainsi formation de siamois.
Et les jumeaux furent!
J'espère que c'est plus clair, maintenant!
lundi 1 avril 2013
Comment grossit-on?!
Bah, en mangeant trop gras, pardi! Euh... Mais encore? En ces périodes de fêtes, la question peut nous titiller. Alors au lieu de culpabiliser sur tous les oeufs de Pâque que nous avons ingurgité, posons nous la question: par quels mystérieux processus notre corps stocke t-il de la graisse? Réponse à la question.
Nos petites poignées d'amour sont généralement appelées tissu adipeux: c'est le nom donné aux tissus graisseux. Les adipocytes sont les cellules chargées de stocker la graisse et qui forment donc le tissu adipeux. On distingue deux sortes d'adipocytes:
Lorsque nous mangeons, des cellules spécifiques de notre organisme, des cellules situées dans le pancréas, détectent une augmentation du taux de glucose dans le sang (apporté par notre alimentation), et libèrent donc dans ce dernier une hormone, l'insuline, pour réguler ce taux. En effet, un taux élevé de glucose dans le sang peut avoir des effets néfastes à long terme sur l'organisme, et doit rester aux alentours de 1g/L.
L'insuline propulsée dans le circuit sanguin se fixe, durant son voyage, à des récepteurs spécifiques dans les cellules musculaires, le foie et notre fameuses cellules adipeuses. Elle agit un peu comme une clef: la présence d'insuline dans ses récepteurs spécifiques permet à la cellule de stocker le glucose et lipides "en trop" dans le sang. L'insuline agit donc comme un signal et "autorise" aux cellules adipeuses le commencement du stockage...
Une cellule adipeuse est environ sept fois plus grosse qu'une cellule basique. Elle stocke les triglycérides, et grossit, jusqu'à atteindre une taille cellulaire critique, au delà de laquelle elle ne peut plus stocker de graisse. L'adipocyte trop rempli déclenche alors la redoutable formation d'un autre adipocyte, vide de toute graisse et de par trop disposer à se remplir... jusqu'à 50 fois sa taille!! Ce phénomène de grossissement est dit hypertrophique.
On comprend donc plus facilement: plus on mange (gras), plus on fabrique de triglycérides, plus ces derniers vont être stockés... Et si nos cellules adipeuses ont toutes atteintes leur taille maximale... il y a rebelote, avec formation de nouveaux adipocytes. On parle de phase hyperplasique lorsque les adipocytes se multiplient sous un apport de graisse trop important.
Pour maigrir, il faut donc vider tous ces adipocytes de leur surcharge lipidique... Cependant, le nombre de cellules adipeuses reste le même (à moins d'une liposuccion), prêtes à se remplir au moindre faux pas, ce qui explique pourquoi il est si aisé de reprendre du poids après un régime.
Nos petites poignées d'amour sont généralement appelées tissu adipeux: c'est le nom donné aux tissus graisseux. Les adipocytes sont les cellules chargées de stocker la graisse et qui forment donc le tissu adipeux. On distingue deux sortes d'adipocytes:
- adipocyte brun: ce sont des cellules d'environ 30 micromètres, possédant plusieurs vacuoles contenant des gouttelettes lipidiques. Ces adipocytes sont impliqués dans la régulation de la température corporelle (la thermogénèse). Les michrochondries (des organites cellulaires, présents dans le cytoplasme de la cellule) jouent un rôle indispensable dans ce processus. Les adipocytes brun en sont donc largement pourvu, et comme ces michrochondries possèdent une couleur brune, les adipocytes apparaissent bruns. Ils sont notamment très présents chez le nouveau-né, qui doit subir une adaptation thermique importante: il passe en effet du milieu maternel à 37°C au milieu extérieur à environ 20°C...
- adipocyte blanc: ce sont des cellules plus grosses, de l'ordre de 100 à 120 micromètres, qui possèdent une vacuole lipidique qui occupe 95% du cytoplasme... Autant dire que le noyau se retrouve écrasé en périphérie!
Lorsque nous mangeons, des cellules spécifiques de notre organisme, des cellules situées dans le pancréas, détectent une augmentation du taux de glucose dans le sang (apporté par notre alimentation), et libèrent donc dans ce dernier une hormone, l'insuline, pour réguler ce taux. En effet, un taux élevé de glucose dans le sang peut avoir des effets néfastes à long terme sur l'organisme, et doit rester aux alentours de 1g/L.
L'insuline propulsée dans le circuit sanguin se fixe, durant son voyage, à des récepteurs spécifiques dans les cellules musculaires, le foie et notre fameuses cellules adipeuses. Elle agit un peu comme une clef: la présence d'insuline dans ses récepteurs spécifiques permet à la cellule de stocker le glucose et lipides "en trop" dans le sang. L'insuline agit donc comme un signal et "autorise" aux cellules adipeuses le commencement du stockage...
Une cellule adipeuse est environ sept fois plus grosse qu'une cellule basique. Elle stocke les triglycérides, et grossit, jusqu'à atteindre une taille cellulaire critique, au delà de laquelle elle ne peut plus stocker de graisse. L'adipocyte trop rempli déclenche alors la redoutable formation d'un autre adipocyte, vide de toute graisse et de par trop disposer à se remplir... jusqu'à 50 fois sa taille!! Ce phénomène de grossissement est dit hypertrophique.
On comprend donc plus facilement: plus on mange (gras), plus on fabrique de triglycérides, plus ces derniers vont être stockés... Et si nos cellules adipeuses ont toutes atteintes leur taille maximale... il y a rebelote, avec formation de nouveaux adipocytes. On parle de phase hyperplasique lorsque les adipocytes se multiplient sous un apport de graisse trop important.
Pour maigrir, il faut donc vider tous ces adipocytes de leur surcharge lipidique... Cependant, le nombre de cellules adipeuses reste le même (à moins d'une liposuccion), prêtes à se remplir au moindre faux pas, ce qui explique pourquoi il est si aisé de reprendre du poids après un régime.
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