Une mauvaise position assise ou allongée, immobile et tenue trop
longtemps, et lors de notre remise en mouvement, nous sentons des
fourmillements très désagréables nous picoter la peau, nous engourdir...
parfois même jusqu'à n'avoir plus aucune sensation! Ce phénomène porte
un nom: la formication (du latin fourmi!) ou encore la paresthésie.
Oui, l'image ci dessous n'a rien à voir, sinon l'origine de l’appellation de cette sensation.
Une certaine position peut entrainer une mauvaise circulation
sanguine: le sang ne passe plus (ou presque plus, comme un
embouteillage) dans les veines ou les artères, qui sont compressées, ce
qui entraine une perturbation de l'irrigation sanguine (en plus, les
muscles n'ont pas assez rapidement l'oxygène et les nutriments apportés
par le sang) et amène à une surpression (trop de pression dans les
vaisseaux sanguins) au niveau de la compression.
Le système nerveux est alerté de cette surpression grâce à une
multitude de capteurs, et il envoie directement cette information
avertir le cerveau, ce qui provoque la sensation d'engourdissement de la
zone compressée. Ces picotements nous incitent à changer de position,
la circulation se rétablie peu à peu, et le rétablissement uniforme de
la pression provoque de légères "vagues": les fourmillements continuent
jusqu'à ce que la circulation soit correctement remise.
De plus, il y a également des paresthésies des nerfs: tout le monde a
déjà eu le coup du "petit juif", expression désignant un pincement du
nerf du coude, appelé nerf ulnaire. Ce nerf dirige la commande motrice
des doigts et est protégé tout le long de son trajet sauf à
l'articulation du coude, dans la gouttière cubitale. Lorsqu'on subit un
coup fort à cet endroit, on stimule le nerf, qui produit un message
électrique désorganisé et puissant sous l'effet du choc. Les
paresthésies intenses ressenties dans les doigts sont très désagréables.
Les paresthésies sont donc d'origine nerveuses...
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